Bonjour à tous,
Je vous souhaite une excellente année pleine d’amour, de paix, et du plaisir de vous offrir les moyens d’évoluer vers plus de joie et de légèreté au quotidien 🙂
Quels sont vos objectifs personnels pour cette année ? Y avez-vous intégré des objectifs liés à votre bien-être ?
Mon objectif cette année est d’aider à cultiver le mieux-être en entreprise !
Je suis convaincue que nous sommes à un tournant de notre histoire car la prise de conscience globale de l’importance du bien-être n’a jamais été aussi élevée. De plus, il existe désormais une foule d’outils (techniques et processus, recherches scientifiques, exemples de réussites…) pour nous aider à rendre l’entreprise plus humaine et plus consciente.
La conscience collective grandit que laisser perdurer des situations de souffrance entraîne une dégradation de la santé et des relations, un désengagement des salariés et au final une perte de productivité pour la société !
Aider les entreprises et les personnes à atteindre leurs buts avec conscience et humanité : c’est le projet que je développe dans le cadre de mon entreprise Phoenix Accompagnement. N’hésitez pas à me contacter si le sujet vous intéresse !
Et pour échanger plus en profondeur sur ce sujet de société, je souhaite partager aujourd’hui avec vous une lecture qui m’a enthousiasmée.
Je vous traduis ci-dessous un article provenant du magazine de l’Université de Stanford (la 2ème au classement académique mondial après Harvard !).
Vous pouvez consulter l’article original en anglais en cliquant ici.
« Guider en pleine conscience et avec compassion » !
Il s’agit d’une formation extraordinaire, enseignée aux USA à la célèbre Université de Stanford. Elle s’intitule en anglais Leading with Mindfulness and Compassion.
Ce cours s’adresse à des « leaders » ou à des managers… mais pourquoi le réserver à un si petit cercle ? Les effets bénéfiques de l’empathie et de l’auto-compassion sont les mêmes que l’on soit étudiant, chômeur, ouvrier, indépendant ou encore retraité et nous gagnons tous à les pratiquer.
Pour commencer à pratiquer vous aussi cette méthode, consultez les 6 conseils pour pratiquer l’auto-compassion qui sont donnés dans la seconde partie de cet article !
N’hésitez pas à me dire en commentaires ce que vous en pensez et si vous aussi aimeriez suivre ce genre de cursus (ou y inscrire votre manager !!! 😉 ).
Sarah
Directeurs Généraux de la Gentillesse ?
A l’École Supérieure de Commerce de Stanford, le cours de compassion est l’un des favoris du public.
Par Melinda Sacks
Illustrations par Valeria Petrone

La Méditation débute à 15h pile dans le cours de compassion. Alors que la maître de conférences Leah Weiss invite ses élèves à fermer leurs yeux, la classe de 33 élèves devient silencieuse. Comme nous nous installons dans nos chaises, elle nous dit de prendre trois respirations lentes et profondes, en faisant une pause avant d’expirer.
Ceci n’est pas le cours d’école de commerce de vos parents.
GSBGEN 324: Leading with Mindfulness and Compassion (Guider en pleine conscience et avec compassion) explore le rôle de l’empathie sur le lieu de travail, en posant des questions telles que « A quoi ressemble le leadership compatissant ? » et « Comment la pleine conscience peut-elle augmenter la productivité ?« .
Le cours a régulièrement une liste d’attente de 70 personnes.
Il n’est pas difficile d’imaginer pourquoi les étudiants sont attirés par un cours qui apprend non seulement le leadership (la capacité à guider, influencer et inspirer d’autres individus ou organisations) mais offre également des techniques qui aident à réduire le stress et améliorent le mieux-être. Dans une époque où les mauvaises nouvelles nous inondent et où nous sommes plus souvent connectés à nos appareils numériques qu’à l’autre, le cours de compassion procure un antidote à certains maux de notre temps.
« J’ai organisé le cours comme un laboratoire » dit Weiss, qui a commencé à enseigner ce cours à l’école supérieure de commerce en 2012. « L’approche est de dire « Voici quelques idées qui sont expérimentées. Voici quelques expériences que vous pouvez essayer dans votre propre vie. Vous devez les mettre en pratique, pas juste lire à leur sujet ». »
La classe se retrouve une fois par semaine pendant trois heures. De la méditation quotidienne, une série d’exercices et des « devoirs de la vie réelle » constituent ce cours, basé sur la théorie qu’une attitude empathique peut réduire significativement la détresse ressentie par les gens dans les situations difficiles, ainsi que faire de vous un meilleur leader.
Un des premiers exercices qu’entreprennent les étudiants est d’écrire à propos d’un de leurs échecs. Weiss leur fait également partager leur autocritique – les choses méchantes et jugeantes qu’ils se disent à eux-même lorsque les choses deviennent dures. Les retours sont anonymes et chacun lit à tour de rôle à haute voix les affirmations des autres. Une relation se crée rapidement lorsque des thèmes universels émergent : « Je me sens comme un imposteur. » – « Tous les autres vont mieux que moi. » – « Je suis le seul à me sentir seul. » – « Je suis le seul à me sentir anxieux. »
« C’est ce que ressentent les personnes dans cette pièce », dit Weiss à sa classe. « Il est très important pour eux de réaliser cela quand ils évoluent dans le monde », explique-t-elle.
Le programme de Weiss présente une méthodologie appelée Formation à la Culture de l’Empathie, un programme de huit semaines créé par des spécialistes au Centre de l’École de Médecine pour la Compassion et l’Altruisme pour aider les étudiants à développer la bonté envers eux-même et les autres.
Le programme intègre des pratiques contemplatives traditionnelles avec des recherches contemporaines psychologiques et scientifiques sur la compassion. […]
Dans la dernière décennie, de nombreux magazines ont publié la preuve des bénéfices de la compassion.
- En 2016, Current Psychiatry a présenté une étude rapportant les bénéfices multiples d’être bon envers soi-même, incluant la ténacité après un échec, des niveaux moins élevés d’anxiété et de dépression et même une meilleure qualité de vie générale.
- Un article de 2013 paru dans le journal pluridisciplinaire PLOS ONE a conclu que l’auto-compassion aide les étudiants de premier cycle universitaire en difficulté et victimes de stress chronique à améliorer leur capacité à résoudre des problèmes.
- Un autre article paru cette année dans Procedia — Social and Behavioral Sciences décrivait une étude ayant démontré une corrélation positive entre l’auto-compassion et la satisfaction au travail parmi 300 employés de bureau à Istanbul.
Il est difficile d’imaginer une raison pour laquelle l’empathie ne serait pas pertinente pour le leadership, le succès et le bien-être.
dit Jamil Zaki, directeur du laboratoire de Neurosciences Sociales de Stanford et professeur assistant de Psychologie.
Les gens possédant beaucoup d’empathie et de compassion se surpassent. Les managers ou leaders qui peuvent se connecter aux autres réussissent, et leur résultat net est meilleur.
En guise d’exemple, Weiss cite les politiques des entreprises qui reflètent une compassion tangible envers les employés. Si un salarié perd un membre de sa famille et demande un congé pour deuil, une entreprise offrant des congés payés et démontrant une attitude attentionnée au travail augmentera sur le long terme un sentiment de sécurité, et ainsi de loyauté. Lorsque les autres employés voient que leur entreprise ou leur patron tiennent à eux, la fidélisation et le moral augmentent, dit Weiss. Cela aide inévitablement les résultats de la société.
L’opposé est également vrai. Une compagnie financière ayant l’habitude de licencier des employés juste avant les vacances de Noël voulait finir l’année « au top », mais ils ont ressenti les répercussions de leur politique lorsque certains de leurs meilleurs éléments ont ultérieurement démissionné. « Ça ne marche pas sur le long terme », dit Weiss, « même si ça marche sur le court terme ».
Pour Divya Vishwanath, une étudiante de deuxième année à l’École de Commerce ayant précédemment travaillé dans le marketing, inclure le cours de compassion dans son cursus de formation était parfaitement logique. « Lorsque j’étais chez Google, j’ai appris les bénéfices de la pratique de la pleine conscience et comment cela faisait de moi une meilleure leader/manager/collègue« , écrit-elle dans un e-mail. « Cela faisait un moment que je n’avais pas suivi cette pratique de façon déterminée et après une période sympa mais dingue dans le monde des start-ups, je voulais renouer avec cette habitude ».
[…]
Quand Weiss parle de l’auto-compassion à des gens au campus ou dans le monde du travail , elle rencontre souvent de l’incrédulité. Les gens ne pensent pas qu’être doux envers soi-même est une bonne tactique, que ce soit personnellement ou professionnellement.
Beaucoup pensent que l’auto-critique est ce qui nous maintient responsables et améliore nos performances, écrit elle dans son nouveau livre How We Work: Live Your Purpose, Reclaim Your Sanity, and Embrace the Daily Grind (Comment nous travaillons : vivez votre but, retrouvez votre santé mentale et embrassez le train-train quotidien) qui paraîtra en mars.
Mais les gens s’imposant un niveau de perfectionnisme élevé ont tendance à souffrir davantage d’anxiété et de dépression et à avoir une moins bonne estime d’eux-même, ce qui peut entrainer de mauvaises performances et des sentiments de honte. « Pratiquer l’auto-compassion ne veut pas dire que vous vous asseyez sur le canapé en mangeant des bonbons », dit Weiss. « Cela signifie que vous pouvez apprendre à rectifier le tir correctement ».
Un autre sujet de discussion est d’accepter les retours négatifs et de se libérer des habitudes et pensées auto-destructrices. « Remarquez le ton de voix que vous utilisez avec vous-même lorsque vous réalisez que vous êtes mortifié », suggère Weiss. « Vous criez-vous dessus ? Vous traitez-vous de tous les noms ? Passez-vous rapidement à la résolution du problème ou restez-vous bloqué à pester contre vous-même ? » La recherche sur la compassion montre que l’autosuggestion positive – vous parler à vous-même comme vous parleriez à un ami – change la perspective et la résistance.
Changer les environnements de travail toxiques en changeant la future direction est juste l’un des objectifs de Weiss, mais il guide une grande partie de son travail.
« Je pense au fait que ces étudiants seront les personnes qui dirigeront les sociétés, qui décideront ce qui arrivera à notre environnement, qui prendront les décisions importantes. Il y a tellement en jeu. Cela revient à combien les futurs leaders peuvent être humains, entiers et ancrés dans la conscience. La compassion a besoin d’être normalisée comme une chose évidente et non comme une chose optionnelle. Il est temps de commencer à construire cela comme une étape préventive avant que les gens ne soient épuisés, vidés (en burn-out) et perdus. »
6 façons de pratiquer l’Auto-Compassion
Leah Weiss propose les astuces suivantes aux lecteurs intéressés par la pratique de l’auto-compassion dans leur vie quotidienne.
1/ Dialoguez avec vos émotions

La suppression des émotions est impossible. Si nos cerveaux les ressentent, nos corps les montreront. Réprimer vos émotions peut créer des dégâts à long terme. A vous-même et probablement aux personnes autour de vous.
Quelle serait une meilleure façon de gérer vos émotions ?
- Reconnaissez vos émotions,
- Identifiez d’où elles proviennent,
- Ayez une conversation consciente avec elles si besoin,
- Permettez à ces émotions de passer,
Notez que c’est ok de ressentir, d’intégrer, de prendre le temps de reconnaître ce qui est là.
2/ Asseyez-vous Inconfortablement avec votre Vulnérabilité

La vulnérabilité. Il est probable que ce n’est pas quelque chose que vous accomplirez du jour au lendemain.
La plupart d’entre nous a traversé trop d’expériences négatives pour s’exposer entièrement.
Mais nous devons être vulnérables si nous allons exercer de l’auto-compassion ou de la compassion envers autrui.
Nous devons prendre le bon avec le mauvais.
Nous devons soupeser et noter les deux.
Nous devons laisser les autres voir nos imperfections.
3/ Le Lien Humain

Les gens peuvent être intimidants. Le Directeur de votre société. Votre manager. Ce collègue qui a toutes les réponses. Les célébrités. Les gens qui ont du succès.
La liste des gens qui paraissent surhumains s’étend à l’infini. Il est facile de se laisser impressionner par ces personnes. De se sentir complexé face à elles.
Mais vous oubliez un détail important : Nous sommes tous humains. Nous faisons tous des erreurs. Nous expérimentons tous la même gamme d’émotions. Nous nous sentons tous comme des imposteurs de temps à autres.
Se rappeler que tous les humains partagent les mêmes expériences peut activer ce levier de la compassion. A la fois envers vous-même et envers les autres.
4/ Réécrivez les Scripts

Lorsque vous commencez à vous parler sur un ton condescendant ou rabaissant, arrêtez.
Ensuite, dites-vous plutôt quelque chose de gentil. Si votre meilleur ami venait vous voir avec un problème – il a peut-être fait une grosse boulette dans son travail, ou oublié un rendez-vous important – et commençait à se réprimander à ce sujet, que lui diriez-vous ? Vous pourriez essayer des phrases simples, comme : « Ça va bien se passer, tout le monde fait des erreurs » – « Waouh c’est horrible ! J’ai déjà vécu ça aussi » – « Tu fais du bon boulot, c’est juste une sale journée ».
Regardez-vous comme un observateur extérieur, et dites-vous les choses que vous diriez à votre ami pour le calmer, le réconforter et le rassurer.
5/ Arrêtez le train du « Pire des Scénarios »

Lorsque nous sommes inquiets ou stressés, il est facile de visualiser le pire des scénarios possibles.
S’y engouffrer – par la pensée – crée plus de dommages qu’autre chose.
Ça ne vous aide pas à vous préparer aux conséquences ; ça vous pousse juste directement en mode « panique ».
Prenez une minute, respirez et focalisez-vous sur la réalité de ce qu’il vous arrive à cet instant précis.
Ajout de je me libère du stress.com : Concentrez-vous sur vos 5 sens, sans les juger. Contentez-vous d’accueillir votre ressenti et restez au maximum en lien avec le moment présent. C’est tout simplement cela la pleine conscience !
6/ Apaisez-vous

Quelles sont les choses qui vous apportent du réconfort ?
Votre musique préférée, des chaussettes douillettes, un plaid chaud, une tasse de thé ou de café, une longue promenade dans la nature ou une pratique douce de yoga ?
Lorsque vous vous sentez enclin à être trop dur envers vous-même, faites quelque chose de réconfortant à la place.
Faites de cela une pratique régulière lorsque vous vous sentez démoralisé ; cela vous permettra de gérer les moments de douleur et d’inconfort d’une façon plus constructive.
Le bilan de « Je me libère du stress »
J’espère qu’à la lecture de cet article vous vous êtes réjoui, comme moi, de constater que le monde universitaire et le monde de l’entreprise sont en train d’ouvrir les yeux sur les incroyables vertus de la bonté et de l’empathie.

Près de chez nous également, de nombreuses initiatives passionnantes sont à l’œuvre en ce sens.
Je pense notamment à la Chaire « Mindfulness, Bien-être au travail et Paix économique » de Grenoble Ecole de Management. Elle est dirigée par Dominique Steiler, un homme très inspirant que j’ai eu le plaisir d’avoir comme enseignant durant mes études. Cette Chaire a effectué de nombreuses publications que je vous invite à consulter ici si le sujet vous intéresse.
Le fait que cette Chaire soit soutenue par des partenaires de premier plan du monde de l’entreprise (HP, ARaymond, MMA, L’Entrepôt du Bricolage, l’UDIMEC…) est porteur d’espoir pour le renouveau de nos organisations !
La bonté et l’empathie ne sont pas (encore) les qualités le plus mises en avant dans les entreprises, mais elles sont à coup sûr essentielles pour atteindre nos rêves tout en conservant notre humanité, notre intégrité et en traitant ceux qui nous entourent de la façon dont nous aimerions être traité…
Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour :
- reconnaître vos émotions,
- décoder vos besoins,
- avoir des idées sur ce qui pourrait vous faire du bien,
Consultez notre roue de votre météo intérieure en cliquant ici !
Belle journée et à très vite,
Sarah