Les émotions expliquées aux enfants
par Dominique Sellez, Psychomotricienne, de la Cie COM3POM
Nous avons 5 émotions qui nous animent : la joie 😁, la peur 😧, la colère 😖, la tristesse 😥, le dégoût 😩!
Petits ou grands, il n’est pas toujours simple de les reconnaître, les accepter et les exprimer…
Elles nous renseignent sur ce que nous vivons et nous aident à nous comprendre et découvrir le monde.
La joie m’indique ce qui me fait plaisir ou ce qui me rend heureux.
La peur m’avertit des dangers.
Il y donc la peur qui protège mais aussi celle qui paralyse et m’empêche d’avancer… lorsqu’elle est excessive.
La colère vient souvent me parler de mon territoire.
La tristesse témoigne de ce qui me manque.
Le dégoût me renseigne sur ce que je ne crois pas bon pour moi. D’une certaine façon, c’est une limite.
Ces 5 émotions nous sont très UTILES et il est avantageux pour se sentir VIVANT d’en faire l’expérience.
Elles donnent les couleurs de notre personnalité, c’est à dire de « qui je suis » vraiment, et montrent ma différence pour mes parents ou mes frères et sœurs.
Elles représentent un aspect de mon caractère , elles gravent dans ma mémoire et dans la bibliothèque de mes souvenirs les évènements importants de ma vie.
Lorsque je suis envahi par une émotion, on dirait qu’elle est aux commandes car elle prend toute la place !
Si c’est souvent la même, c’est un peu comme si je n’utilisais qu’une couleur pour dessiner et que j’avais perdu l’arc en ciel de ma personnalité pour m’exprimer. Le monde se rétrécit et moi aussi !
Lorsqu’il manque une couleur, c’est un peu comme si l’on se privait d’une couleur de la réalité : un paysage sans la couleur bleue du ciel ou sans le vert des arbres serait un peu étrange.
Or, plus souvent qu’on ne le croit, il manque une couleur à notre paysage intérieur ou à notre personnalité.
Dans certaines familles, on peut avoir le droit de pleurer mais pas de se mettre en colère. Dans d’autres, c’est l’inverse ! On peut se fâcher tout rouge mais on n’a pas le droit de pleurer… Il y a donc les familles où il faut « être fort » et ne pas verser une larme et celles où il faut « être gentil » où on ne doit pas dire « non ».
Ça peut être pour d’autres raisons mais souvent il y a une croyance familiale qui dit que telle chose n’est pas possible. Comme on appartient à cette famille, on fait comme tout le monde. Dans ces cas là, il devient très difficile de décoder ses émotions et tout est un peu mélangé.
Mes émotions sont des amies qui me donnent un message très important sur ce qui se passe pour moi… j’y suis attentif, je les écoute…
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toujours de bons conseils et une analyse assez juste
je vous en remercie
Merci Danielle pour ce retour qui nous fait chaud au coeur 🙂